Voici des extraits des compte-rendus rédigés par les élèves de Terminale ES 1 de Claude Gellée d'Epinal :
Première conférence : "Moscou et les provinces russes, des mondes à part ?" par Jean Radvanyi, directeur du centre de recherches franco-russes à Moscou, géographe.
"Aujourd'hui la Russie est un pays ouvert : totale liberté de circulation des habitants. Il leur est cependant plus difficile d'aller dans des pays frontaliers (Ukraine) qu'en Egypte ou en Europe occidentale. Les Russes fonctionnent dans plusieurs mondes : d'abord une vie en Russie très inégalitaire, puis une vie dans un autre pays où ils gagnent plus mais retournent toujours au pays. Cette double vie donne aux Russes la possibilité de quitter la Russie ou de la changer (critique par rapport au monde par les voyages). La Russie c'est aussi la propriété privée. De nombreux secteurs autrefois nationalisés sous l'URSS sont maintenant privatisés (commerce, industrie,...). ce changement de système très rapide a apporté le chaos. Poutine essaie de reprendre la situation en main. La Russie est capitalsita mais conserve des lois différentes de chez nous. Les grands secteurs sont sous la surveillance de l'Etat. Les petites entreprisespeinent face à la concurrence et à la corruption des administrations. C'est plus facile pour les grandes entreprises qui envisagent de parti à l'étranger mais cela pose problème au gouvernement (procès Khodorkovski). Les informations sont contrôlées, surveillées, mais internet est libre. La télévision est entièrement contrôlée. Le gouvernement fait pression sur les opposants par crainte. La Russie est donc un régime de transition. Ce n'est plus le régime soviétique mais ce n'est pas non plus une démocratie. Moscou est la capitale tentaculaire de la Russie, c'est une vitrine. Un tiers des services de l'économie s'y est installé. Elle compte 7% de la population et elle capte 20% des revenus. Elle accapare à elle seule 65% du PIB. Alors que les 20 % régions les plus pauvres n'ont que 3% du PIB. Ce sont les régions d'Extrême-Orient (Nord au Sud) avec un exode supérieur à 50% et les vieilles régions européennes mais aussi les Républiques du Sud (Caucase, Tchétchénie). En 2009, il y a une légère augmentation de la population après 9 an de baisse mais avec les incendies de 2010, la population va baisser. Il y a don un objectif : moderniser la Russie."
Deuxième conférence : "New York et Moscou, deux mégapoles" par Renaud Le Goix, Géographe (Université Paris I)
"NY pèse à elle seule autant que les autres places boursières. L'agglomération s'étend sur plusieurs Etats (NY, New Jersey, Connecticut). Elle se décompose en boroughs (quartiers) : Manhattan (plutôt riche), le Queens (Beaucoup d'Asiatiques), le Bronx (une majorité noire, très populaire), Staten Island et Brooklyn. Il y a une nouvelle élite à NY. Elle est attirée vers des quartiers comme Harlem (Nord de Manhattan) qui est une zone attractive depuis vingt ans, surtout la 125ème rue qui est au coeur du quartier. L'Etat fédéral a injecté des millions de dollars pour rénover le quartier. Il y a donc une gentrification (=embourgoisement) avec l'accueil de riches à Harlem où ils cohabitent avec les plus pauvres. Harlem bénéficie d'un effet de mode qui attire une population blanche et aisée alors qua vant elle était plutôt noire et populaire. Les plus pauvres sont de plus en plus exclus. Les loyers ont augmenté. Le mouvement s'est accompagné d'une exclusion sociale et d'un "nettoyage" de la ville, notamment des criminels avec le concept appliqué au monde entier "the broken window" [dès qu'une fenêtre est brisée, elle est tout de suite remplacée]. Pour cela, le contrôle social a été renforcé. Par exemple, les SDF qui dormaient dans les parcs ont été chassés pour faire revenir les riches. Des caméras, des gardes, le wifi ont été mis en place pour "le capuccino", soit ceux qui viennent boire un café dans le parc avec leur ordinateur, comme à Central Park. Ce mouvement a été financé grâce à la sphère privée donc des marchés financiers. Aussi les prisonniers sont envoyés des prisons privées au Nord de l'Etat, près de la frontière canadienne. A New York, 25% de la population masculine noire a fait de la prison."
"Lorsqu'on parle de New York, c'est au niveau international. Il faut cependant s'intéresser aussi à NY intra-urbaine et de manière prospective. On peut constater un écart important entre riches et pauvres : environ 20% des plus pauvres gagnent 50 plus que les 20% les plus pauvres."
"NY connaît un problème d'étalement, de vieillisement des transports de la ville. Division sociale de l'espace : les beaux quartiers et les autres= ségrégation sociale. NY si riche si pauvre : un nombre important de la population vit sous le seuil de pauvreté, notamment dans les ghettos. Le quartier de Harlem, un quartier multiethnique, est l'un des plus pauvres de la ville."
"Aujourd'hui la Russie est un pays ouvert : totale liberté de circulation des habitants. Il leur est cependant plus difficile d'aller dans des pays frontaliers (Ukraine) qu'en Egypte ou en Europe occidentale. Les Russes fonctionnent dans plusieurs mondes : d'abord une vie en Russie très inégalitaire, puis une vie dans un autre pays où ils gagnent plus mais retournent toujours au pays. Cette double vie donne aux Russes la possibilité de quitter la Russie ou de la changer (critique par rapport au monde par les voyages). La Russie c'est aussi la propriété privée. De nombreux secteurs autrefois nationalisés sous l'URSS sont maintenant privatisés (commerce, industrie,...). ce changement de système très rapide a apporté le chaos. Poutine essaie de reprendre la situation en main. La Russie est capitalsita mais conserve des lois différentes de chez nous. Les grands secteurs sont sous la surveillance de l'Etat. Les petites entreprisespeinent face à la concurrence et à la corruption des administrations. C'est plus facile pour les grandes entreprises qui envisagent de parti à l'étranger mais cela pose problème au gouvernement (procès Khodorkovski). Les informations sont contrôlées, surveillées, mais internet est libre. La télévision est entièrement contrôlée. Le gouvernement fait pression sur les opposants par crainte. La Russie est donc un régime de transition. Ce n'est plus le régime soviétique mais ce n'est pas non plus une démocratie. Moscou est la capitale tentaculaire de la Russie, c'est une vitrine. Un tiers des services de l'économie s'y est installé. Elle compte 7% de la population et elle capte 20% des revenus. Elle accapare à elle seule 65% du PIB. Alors que les 20 % régions les plus pauvres n'ont que 3% du PIB. Ce sont les régions d'Extrême-Orient (Nord au Sud) avec un exode supérieur à 50% et les vieilles régions européennes mais aussi les Républiques du Sud (Caucase, Tchétchénie). En 2009, il y a une légère augmentation de la population après 9 an de baisse mais avec les incendies de 2010, la population va baisser. Il y a don un objectif : moderniser la Russie."
Compte-rendu écrit par Emilie, avec quelques éléments tirés de celui de Marie.
"La Russie ne ressemble pas à l'image qu'on donne d'elle. Elle n'a jamais été aussi ouverte. Liberté de circulation quasi-totale, plus besoin de visa de sortie."Jodie
Deuxième conférence : "New York et Moscou, deux mégapoles" par Renaud Le Goix, Géographe (Université Paris I)
"NY pèse à elle seule autant que les autres places boursières. L'agglomération s'étend sur plusieurs Etats (NY, New Jersey, Connecticut). Elle se décompose en boroughs (quartiers) : Manhattan (plutôt riche), le Queens (Beaucoup d'Asiatiques), le Bronx (une majorité noire, très populaire), Staten Island et Brooklyn. Il y a une nouvelle élite à NY. Elle est attirée vers des quartiers comme Harlem (Nord de Manhattan) qui est une zone attractive depuis vingt ans, surtout la 125ème rue qui est au coeur du quartier. L'Etat fédéral a injecté des millions de dollars pour rénover le quartier. Il y a donc une gentrification (=embourgoisement) avec l'accueil de riches à Harlem où ils cohabitent avec les plus pauvres. Harlem bénéficie d'un effet de mode qui attire une population blanche et aisée alors qua vant elle était plutôt noire et populaire. Les plus pauvres sont de plus en plus exclus. Les loyers ont augmenté. Le mouvement s'est accompagné d'une exclusion sociale et d'un "nettoyage" de la ville, notamment des criminels avec le concept appliqué au monde entier "the broken window" [dès qu'une fenêtre est brisée, elle est tout de suite remplacée]. Pour cela, le contrôle social a été renforcé. Par exemple, les SDF qui dormaient dans les parcs ont été chassés pour faire revenir les riches. Des caméras, des gardes, le wifi ont été mis en place pour "le capuccino", soit ceux qui viennent boire un café dans le parc avec leur ordinateur, comme à Central Park. Ce mouvement a été financé grâce à la sphère privée donc des marchés financiers. Aussi les prisonniers sont envoyés des prisons privées au Nord de l'Etat, près de la frontière canadienne. A New York, 25% de la population masculine noire a fait de la prison."
Emilie
"Lorsqu'on parle de New York, c'est au niveau international. Il faut cependant s'intéresser aussi à NY intra-urbaine et de manière prospective. On peut constater un écart important entre riches et pauvres : environ 20% des plus pauvres gagnent 50 plus que les 20% les plus pauvres."
Benjamin
"NY connaît un problème d'étalement, de vieillisement des transports de la ville. Division sociale de l'espace : les beaux quartiers et les autres= ségrégation sociale. NY si riche si pauvre : un nombre important de la population vit sous le seuil de pauvreté, notamment dans les ghettos. Le quartier de Harlem, un quartier multiethnique, est l'un des plus pauvres de la ville."
Aline
"La classe moyenne est périurbaine, mais les riches eux vivent dans le Sud de Manhattan, le NY pauvre est retranché au Sud-Est autour de Chinatown et à Harlem [Nord de Manhattan]."Rémi
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